Club et bibliothèque à Pinchat (Veyrier)
Aki Shimazaki
Comme nous avons plusieurs livres de cet auteur, Catherine nous a fait une petit biographie de cette écrivaine née en 1954 au Japon. En 1981, elle émigre au Canada et en 1994, elle apprend le français et écrira ses livres en français.
Son œuvre se déploie en pentalogies : soit des cycles de 5 romans construits autour d’une même histoire, vécue par 5 personnages différents et pouvant se lire indépendamment.
Voici les 5 cycles
Elle a obtenu de nombreux prix prestigieux.
Catherine et Antoinette ont apporté un livre de cette auteure.
Le poids des secrets / Aki Shimazaki
Dans ces livres, elle dénonce le rôle des apparences dans la culture japonaise. Jeux de va et vient entre présent et la mémoire, le passé, les secrets. Histoire enchevêtrée de plusieurs familles.
Urushi / Aki Shimazaki
Fait partie du 5e cycle. Une fille Suzuko dont la mère est décédée et a été adoptée par la sœur de sa mère et vit avec un beau-père et un demi-frère dont elle tombe follement amoureuse.
Le titre vient de l’arbre Urushi qui produit la gomme qu’on utilise dans l’art du kintsugi, tradition chinoise qui consiste à assembler des morceaux de poteries cassées ne accentuant les brisures avec de l’or.
On y apprend que les prénoms sont fabriqués par les parents en fonction des vœux qu’ils veulent transmettre à l’enfant.
Natsumé Soseki
Catherine a trouvé dans les livres triés pour la Vogue, un livre de Natsumé Soseki, mais n’a pas eu le temps de le lire. C’est un des plus grand écrivain japonais.
Lydia l’a emprunté et nous fera un retour ultérieurement.
La papeterie tsubaki / Ogawa Ito
Une jeune femme élevée par sa grand-mère qui tenait une papeterie. Elle a appris la calligraphie, l’écriture et il était prévu qu’elle soit écrivain public. Mais adulte, elle quitte le pays et y reviendra au décès de sa grand-mère et va devenir écrivain public. Elle nous parle de ce métier au Japon : quand elle écrit une lettre, elle doit prendre en compte de nombreux paramètres : le choix du papier(épais, fin, de couleurs, uni, bon marché ou de qualité) le choix de l’écriture, la qualité de l’encre, le choix de l’enveloppe , le timbre tout cela en fonction du destinataire et du rôle de la lettre. On apprend énormément sur les traditions japonaise.
Il y a une suite appelée « La république du bonheur ».
La péninsule aux 24 saisons / Inaba Mayumi
Une jeune femme qui habite à Tokyo va réfugier possède une petite maison sur une
péninsule sauvage. Elle s’y ressource et décide de quitter Tokyo pour y vivre une année.
Réflexion, observation de la nature, philosophie, ce livre se lit très tranquillement.
Il est très attirant.
On avance au fil des saisons, qui sont 2 par mois au Japon.
Le dernier thé de maitre Sohô / Cyril Jely
Histoire d’Ibuku, une jeune fille qui veut décider de sa vie : elle veut devenir samouraï.
Elle quitte sa famille pour cherche le maitre qui lui enseignera son art Akira Sohô.
Mais il n’est plus samouraï et refuse de l’aider. Mais à force de ténacité, il l’accueille chez lui
et lui enseigne l’art du thé, la base de son enseignement. Puis la calligraphie,
puis la poésie et on comprend vers la fin la signification du titre du livre.
Les phrases sont courtes. Le livre est poétique et captivant.
Hagakuré / Jocho Ymamoto
C’est le code des samouraïs : un code de conduite et de morale, écrit entre 1710 et 1717 et qui
n’a été publié qu’au
début du XX siècle. Auparavant, il était secret et était transmis de samouraï en samouraï.
Ce sont de petits chapitres très courts.
Il parle des valeurs du samouraï, de son code de conduite : par exemple :
On y lit beaucoup de violence et de cruauté aussi.
Une rose seule / Muriel Barbery
Suite à la parution de son livre « L’élégance du hérisson », Muriel Barbey a pu partir 2 ans au Japon et y a écrit un livre.
Rose arrive au Japon pour découvrir le testament que son père qu’elle n’a pas connu lui a laissé. C’est une sorte de jeu de piste pour découvrir Kyoto et la vie japonaise.
Pashiko / Min Jee Lee
Dans les années 30, une femme dans une ile dans le sud de la Corée tombe enceinte d’un homme plus vieux
qui a une déjà une femme et des enfants au Japon. Elle épousera un pasteur coréen et partira au Japon.
On y suit sa vie d’émigrée coréenne au Japon et les 4 générations futures.
Tant que le café est encore chaud / Toshikazu Kawaguchi
Joli livre écrit en japonais, qui raconte la légende liée à un café connu à Tokyo.
La légende dit que si on s’assied à un endroit précis du café et à un moment précis en
buvant un café, on peut partir dans le passé. La seule règle est de revenir dans le présent tant que le café est encore chaud. On ne peut pas changer le passé mais on peut changer notre vision face à la situation et a Ainsi changer notre futur.
Livre poétique et qui se lit très bien.
Il y a une suite appelée « Le café du temps retrouvé ».
La leçon du mal /Yusuku Kishi
Qu’il est sympathique ce professeur dans un collège. Il est aimé de tous les élèves et les professeurs,
il est bienveillant envers chacun, séduisant, aimé de la direction. Mais est-ce sa véritable nature ?
et bien non, nous apprenons peu à peu qu’il a tué de nombreuses personnes dont ses parents sans
jamais n’avoir été pris. Mais l’étau se resserre autour de lui et des soupçons émergent. Il se sent acculé et
décide de tuer tous les élèves de sa classe et de faire accuser un de ses collègues. Mais va-t-il y parvenir ?
Livre très sanglant car dans les derniers chapitres le lecteur peut suivre le décompte des morts
que le professeur tient rigoureusement sur son natel.
Et si les chats disparaissaient du monde / Kengi Kawamura
Un livre écrit en japonais. Il raconte l’histoire d’un homme condamné à mourir le lendemain. Mais le Diable
lui propose de prolonger sa vie en échange de la radiation d’un objet du quotidien : le 1er jour il radie
tous les natels. L’homme va alors nous décrire ses soucis à communiquer, ses habitudes perdues, mais
il réussit à s’adapter. Puis pour un jour de vie de plus il accepte de radier les films, puis les horloges et
finalement les chats. Mais l’homme n’est plus d’accord. Son chat lui apporte tellement qu’il ne veut
pas le voir mourir et accepte de mourir à sa place.
Le nouveau / Keigo Higashino
Voici un roman policier. L’auteur est très connu au Japon, a reçu des prix littéraires, et a même été adapté au cinéma.
Difficulté : retenir les noms des personnages avec les noms japonais.
Un inspecteur est muté à Tokyo. Une femme y a été trouvé étranglée et il mène l’enquête.
C’est le Columbo japonais. Il enquête avec minutie, lenteur, nonchalance. Rythme très lent et Lydia s’est souvent endormie en le lisant
Les membres ont bien aimé ce choix de lecture imposée. Il y a déjà eu des soirées comme celle-ci mais dans les premières années d’existence de Bouillon de Lecture. Nous allons donc réitérer l’expérience.
Remarque générale :
Les flammes de Pierre / Jean-Christophe Rufin
Rémy est guide de montagne. Il tombe amoureux de Laure et part à Paris pour vivre avec elle. Mais la vie à la ville est difficile.
Il y a de belles descriptions des montagnes et de l’alpinisme.
La lisière / Niko Tackian
Un père, la mère et leur fils font un voyage et passe une région désertique lorsqu’un choc les fait s’arrêter. Le père descend de la voiture pour vérifier les pneus, le fils va s’aérer. Au bout de plusieurs minutes, la mère s’inquiète et sort pour retrouver son fils et son mari. Mais il n’y a personne, ils sont disparus tous les deux. Et soudain, quelqu’un sort de la forêt, une hache à la main et poursuit la femme. Elle s’enfuit. Puis nous suivons l’enquête pour retrouver le père et le fils. Ce livre est très angoissant.
Où vont les larmes quand elles sèchent / Baptiste Beaulieu
L’histoire d’un urgentiste qui, suite au décès d’un enfant, devient généraliste à Paris. Depuis ce tragique décès, il ne peut plus pleurer. Mais, il ne supporte plus la violence. L’attachement avec les gens qui vont mourir, des patients, il a des coups de gueule. Ce livre semble biographique
Livre touchant.
Ceci n’est pas un fait divers / Philippe Besson
Philippe Besson rencontre un jeune homme qui raconte que son père a tué sa mère. Il a une sœur de 13 ans, lui à 19 ans et Philippe Besson décide de raconter l’histoire de ces deux enfants qui doivent se construire suite à ce drame.
L’inconnu de la poste / Florence Aubenas
Basé sur un fait réel.
Thomassin a eu le césar du meilleur espoir puis il a sombré. Il habite en face d’un bureau de poste et est accusé du meurtre. Thomassin a disparu depuis 4 ans et on ne sait pas s’il est vivant ou non.
Florence refait l’enquête et nous laisse le doute.
Florence est journaliste d’investigation et a fait plusieurs enquêtes très médiatisées.
Confessions à un ficus / Catherine Logean
Le héros de ce roman est un homme qui échoue dans toutes ces différentes entreprises alors que son frère jumeau réussit tout dans sa vie. Mais grâce à un ficus, il va oser…
C’est une genevoise qui a écrit ce livre.
D’où vient l’amour / Yann Queffelec
A reçu le prix Goncourt pour « Les noces barbares » et a écrit de nombreux autreouvrages. Il a passé 70 ans actuellement
Ce livre est difficile à raconter car il n’est pas linéaire. Il parle de toutes les formes d’amour : amour de la nature, amour filial, amour de la musique
Livre bien écrit.
L’ombre d’Euphrosyne / Magali Orsini
Cette histoire se passe à Genève, au Grand Conseil. Un gars a une société financière et y a mis toute sa famille. Ils habitent à Conches. Le gars a une maitresse Renata qui veut devenir députée. Elle n’est pas aimée mais comme elle est la maitresse du gars, personne ne peut rien lui dire.
Puis il y a un crime et il faut chercher le ou la coupable.
Magali Orsini est Genevoise et a participé à la séance de dédicaces à la ferme le 4 mai.
Triste tigre / Neige Sinno
Biographie sur l’inceste qu’à subit l’auteur dès l’âge de 6 ans par son beau-père.
Dès qu’elle a pu, elle a quitté la maison et s’est décidée à déposer plainte. Lors du procès, les connaissances ont fait l’éloge de cet homme si bien sous toutes les coutures, et ils mettaient en doute ses paroles.
On voyage entre culpabilité, horreur, injustice et confession.
Livre difficile
1000 ans de joie et de peine /Ai Weiwei
Ai Weiwei, est un artiste chinois célèbre, qui raconte, dans ce livre, sa vie. Son père était proche de Mao Tse Tung. Mais la célébrité de ce dernier lui a valu d’être exilé en petite Sibérie avec ses enfants. Il raconte la vie difficile de cette époque.
A 17 ans, Ai Weiwei est parti aux Etats-Unis suivre une école d’art. Puis il est rentré à Pékin et a connu la célébrité.
Lecture assez facile.
C’est un artiste très connu et plusieurs personnes de Bouillon de Lecture ont vu une de ses expositions. Toutes ses œuvres sont une critique de la Chine.
Solitudes / Niko Tackian
Thriller dans la montagne, la neige et le froid. Une femme est découverte morte, pendue nue à un arbre dans la montagne. Une enquête commence sur fond d’amnésie du principal suspect.
Le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison / Arto Paasilinna
Un inspecteur de la police finlandaise infiltre une ferme qui cultive des champignons. Il découvre que les agriculteurs enlèvent des chefs d’entreprise qui ont échappé à la justice dans un camp de travail forcé dans la ferme. Il décide de se joindre aux agriculteurs et d’épouser la cause.
Roman assez drôle à lire.
L’envol / Aurélie Valognes
Dialogue entre une mère célibataire et sa fille unique qui ont une relation fusionnelle. La fille va partir étudier à l’étranger, toujours plus loin pour échapper à sa mère, jusqu’à ce que la mère comprenne qu’elle doit lâcher prise.
Les sources / Marie-Hélène Lafon
Année 60, en France dans une région paysanne. Une famille avec 3 enfants. La mère raconte sa vie et peu à peu on comprend qu’il y a de la violence conjugale. Ses amis lui conseillent de partir, mais elle ne veut pas, jusqu’au jour où elle part.
Belle écriture.
Le bâtard de Nazareth / Metin Arditi
Metin Arditi revisite la vie de Jésus avec des extraits de la Bible et des explications sur les miracles A Nazareth au début de notre ère, un juif né hors mariage et d’un viol n’a droit à rien, pas d’éducation, pas de métier. Metin Arditi soulève le fait que Marie a été violée par un soldat romain et Jésus, son fils bâtard, veut changer cette loi.
Ca s’est fait comme ça / Gérard Depardieu
Biographie de Gérard Depardieu
Gérard Depardieu a arrêté l’école à 10 ans et est devenu voyou. Ce sont des rencontres parfois hasardeuses qui lui ont permis de commencer la comédie puis d’avoir la carrière qu’il a eu.
Fuir / Jean-Philippe Toussaint
Style décalé, écorché
Le livre commence par cette phrase : « Pourquoi m’a-t-on offert un téléphone portable quand je suis arrivé en Chine ? » Et l’auteur devient parano…
Les abeilles grises / Andrei Kourkov
Dans un petit village abandonné de la « zone grise », coincé entre armée ukrainienne et séparatistes prorusses, vivent Sergueïtch et Pachka, deux ennemis d’enfance. Ils sont obligés de coopérer pour survivre. Sergueïtch est apiculteur et croit aux pouvoirs d’ »apithérapie ». Ayant chargé ses six ruches sur sa remorque, il part à l’aventure pour leur trouver un nouvel endroit.
Livre très bien écrit.
L’ordrre n’a pas d’ipmrotncae / Raymond Vuillamoz
Floriane a été suprise de savoir que Raymond Vuillamoz, grand reporter, mais aussi cinéaste et directeur des programmes de la RSR, écrivait. C’est un roman d’aventures, de découvertes. On suit Louna qui est normande et qui vient sac à dos à Genève. Elle est escort-girl et a des missions dans le monde entier, notamment dans la jungle amazonienne. Il y a de nombreuses références genevoises. Et ses chapitres sont entrecoupés de chapitre d’Embellie qui vivra en 2100 : au temps de l’intelligence artificielle, et les humains se font dépasser par l’intelligence artificielle.
Vocabulaire très cru.
La vie heureuse /David Foekinos
Le dernier livre de cet auteur. Début mélancolique.
Eric découvre une pratique thérapeutique inventée à Séoul pour endiguer un taux record de dépression et de suicide : assister à ses propres funérailles et ressentir la mort enfermé dans un cercueil, tout cela pour se sentir ensuite plus vivant et trouver la motivation de réorganiser sa vie.
La vie absolue / Didier van Cauwelaert
A la première séance de Bouillon de Lecture en 1998, Christiane a emprunté un livre « la vie interdite » de Didier Cauwelaert et 25 ans plus tard, elle a lu la suite de ce livre (que nous avons toujours à la bibliothèque !!!).
Une femme demande à exhumer le corps de l’homme qu’elle prend pour son père. Afin de faire un test ADN. L’esprit de cet homme erre entre présent, passé et futur.
Le choix / Viola Ardone
L’histoire se passe en Sicile dans les années 60.
Une jeune femme veut étudier, mais à cette époque s’est mal vu. Elle va se fait enlever et violer par un homme. Elle ne peut pas déposer plainte, la seule solution c’est d’épouser cet homme. Mais elle ne veut pas et elle fait valoir son droit de choisir.
Ces petits riens qui nous animent… / Claire Norton
3 personnes se retrouvent dans un parc par hasard, chacun y est venu pour fuir ses problèmes. Ils découvrent une jeune fille qui veut sauter d’un pont. Chaque personne se précipite pour la retenir et c’est le début d’une amitié.
Passé sous silence / Jacques-Etienne Bovard
Catherine a tojours bien apprécié les livres de Jacques-Etienne Bovard. Mais celui-ci est un polar, écrit 25 ans après son dernier livre et elle ne l'a pas beaucoup aimé. Et vous ?
Ce soir, nous allons présenter des livres que les membres ont reçu durant la période de l’Avent. Ces livres ont été choisis par une membre du comité pour ces membres. Auriez-vous pu lire un livre que quelqu’un d’autre a choisi pour vous ??
Un bonheur que je ne souhaite à personne / Samuel Le Bihan
Ce résumé nous a été envoyé par mail car la personne ne pouvait être présente ce soir-là
« Roman » ou plutôt récit inspiré de la propre vie le l’auteur, père d’une fille autiste. Profondément touchant et émouvant.
Il raconte l’histoire d’une une mère, séparée deux fois des pères de ses deux fils, l’aîné, adolescent et le cadet, autiste.
Au départ ce second fils est « normal », plutôt vif, puis il se renferme et sa mère se rend compte qu’il a un problème, que son fils n’est pas adapté. Elle va alors entreprendre un parcours du combattant afin d’obtenir un diagnostic au travers de séances lors desquelles on envisage tout – par exemple, sa vie à elle est décortiquée - mais sans vraiment parler de l’enfant.
Une fois le diagnostic tout de même posé, elle se trouve face à une évidence : l’autisme ne se soigne pas, mais nécessite de lourdes mesures d’accompagnement dans l’apprentissage de la vie en société. Et cet accompagnement a un coût très lourd. Orthophoniste, ostéopathe, ergothérapeute, psycholoque etc…
Elle raconte alors les sentiments qui la submergent : accablement, découragement, colère, solitude mais surtout culpabilité. Elle décrit les difficultés au quotidien, tout prend du temps, il faut tout expliquer, ne pas brusquer l’enfant et surtout, rien n’est prévisible.
« Avant j’avais des principes, maintenant j’ai des enfants. »
Ses relations avec ses «amis » ayant des enfants « normaux » sont évoquées avec beaucoup d’humour.
Elle décrit aussi avec amour la relation que se noue entre ses deux fils, l’aîné étant le seul à être autorisé à toucher son frère, à le surprendre. Il est fier d’être le seul à avoir été « capté » par son petit frère.
A côté de sa vie professionnelle, la narratrice est également très active au sein d’une association qu’elle a créée et qui apporte aide et soutien aux familles d’enfants autistes. Ces activités, ajoutées à la charge de son enfant la conduiront à l’épuisement physique et à l’hospitalisation dans un état préoccupant.
Elle évoque aussi deux aventures peu banales liées à l’autisme. Afin d’éviter à son fils les mauvais traitements infligés dans certains hôpitaux psychiatriques, une amie lui demande de l’aider à enlever ce fils hospitalisé, ce qu’elles réussissent à accomplir en toute illégalité et non sans graves frayeurs. Pour sa part, lorsqu’elle se retrouve confrontée aux nombreuses difficultés liées à la scolarisation de son fils et que ce dernier risque d’être exclu de l’école pour des raisons uniquement liées à la lourdeur administrative du système, elle n’hésite pas à mener une action d’éclat pour se faire entendre des autorités politiques.
En résumé, une lecture qui nous apprend beaucoup sur l’autisme, que l’on croit connaître et sur les difficultés que cette maladie génère. Ce texte, écrit par un homme, dévoile de manière très sensible les sentiments d’une femme dans la situation qui est la sienne. Intéressant !
Pipes de Terre et pipe de porcelaine / Madeleine Lamouille
Ce livre raconte les conditions de travail d’une femme de chambre en Suisse dans les années en 1930 dans la famille Weibel de Veyrier notamment. Les « pipes de porcelaine » est la classe dominante et les « pipes de terre » est la classe asservie.
Voyageur sous les étoiles / Alex Capus
Ce livre a été choisi pour Jocelyne et là pas de chance… Ce livre a été offert par Jocelyne au club et elle ne l’avait pas du tout aimé à l’époque !!! Mais Jocelyne a persévéré et relu ce livre.
Voici le résumé de la lectrice : « notre auteur, Alex Capus est parti sur les traces de René-Louis Stevenson, né en 1850 en Ecosse et décédé en 1894 à Samao. M. Stevenson fut un écrivain à succès. Il n’a cessé de voyager grâce aux réseaux ferroviaires et aux progrès de la navigation. Alex Capus nous emmène sur tous les lieux visités par Stevenson et sa famille.
Toutefois, la grande question est la découverte du trésor fabuleux au clergé de Lima. L’ouvrage d’A. Capus fourmille d’une telle quantité d’anecdotes, d’histoires et de descriptions concernant la deuxième partie du XIX2 siècle, qu’il m’est difficile de le résumer. Je me suis souvent perdue en route et j’ai oublié la recherche du trésor. »
La dame en bleu / Noëlle Chatelet
Solange a 50 ans, une vie parfaite et un jour elle rencontre une dame âgée habillée en bleu qui fait les choses tranquillement. Elle décide de tout arrêter et ne fait plus rien de ses journées. Ce livre nous fait réfléchir sur notre vie et son rythme.
Les lendemains / Mélissa da Costa
Une femme perd son mari dans un accident et elle fait une fausse couche suite à ce choc. Elle se réfugie dans une maison et découvre le jardinage. Au fil des pages, elle va s’ouvrir à une nouvelle vie et faire des rencontres qui vont l’aider à rebondir.
L’enfant de Calabre /Catherine Lecandro
A la mort de sa mère, Frédérique découvre une photo de son père avec une autre femme. Elle va faire appel à un détective pour trouver la femme sur la photo. S’ensuit le récit de la vie de son père, qui a perdu sa mère très tôt, a fait la guerre en Indochine. Finalement, elle se rend à Gênes pour rencontrer la femme de la photo, qui lui raconte la vraie histoire de son père.
Ca aussi, ça passera / Milena Busquets
Voici le résumé de la lectrice : « Bianca, la quarantaine, vient de perdre sa mère et elle a beaucoup de peine à accepter cette séparation. Elle lui parle comme si elle était encore à côté d’elle. Les faits de sa vie actuelle sont mélangés avec les souvenirs du passé avec sa mère.
D’autant plus que Bianca est partie à Barcelone où se trouve la maison de vacances familiales où beaucoup d’étés se sont écoulés. Elle ne part pas seule, ses deux fils, ses deux ex-maris, deux amies l’accompagnent.
Mais malgré que sa mère lui manque, ne croyez pas que leur relation mère-fille était toujours idyllique. Sur de nombreux sujets, elles n’étaient pas d’accord.
Pourtant, (à la fin du livre), elle pense peu à peu qu’elle va trouver l’apaisement.
Elle voit sa mère lors d’une merveilleuse journée, qui se retourne vers elle avant de monter sur son bateau et qui lui dit avec un clin d’œil, ça aussi, ça passera.. »
La petite communiste qui ne souriait jamais / Lola Lafon
Histoire de la Nadia Comanesci, la gymnaste qui a gagné énormément de trophée dans les années 1976. On y apprend sa vie, la vie de la Roumanie à l’époque, des conditions des gymnastes.
Les caractères italiques sont des conversations entre Nadia et l’autrice. Livre très intéressant.
Voici quelques nouveautés apportées à la bibliothèque ce soir-là
Celle qui pleurait sous l’eau / Niko Tackian
Découverte d’une femme noyée dans une piscine. Mais une enquête est quand même ouverte et on découvre l’histoire bouleversante de cette femme.
Une belle vie / virginie Grimaldi
Deux sœurs Emma et Agathe. Relations fusionnelles entre ces deux sœurs. Chaque chapitre est consacré à une sœur ou l’autre et on grandit avec elles.
Le réveil / Laurent Gounelle
Livre écrit après le confinement c’est un dialogue entre deux hommes où le gouvernement annonce que la route est dangereuse et prend des mesures pour limiter les accidents : port de la minerve pour tous les conducteurs. C’est une absurdité mais le peuple doit s’y soumettre. Puis d’autres mesures plus contraignantes sont imposées par l’Etat et tout le monde doit s’y plier. Cela ne vous rappelle pas l’arrivée de la Covid et ses restrictions imposées ? C’est une intéressante transposition de la pandémie
C’est ma juge / Fabienne Proz Jeanneret
Madame Fabienne Proz Jeanneret est juge et évoque le destin de certains enfants qu’elle a suivi. Livre très bien écrit et très intéressant.
La fille de l’ogre / Catherine Bardon
On voyage dans la vie de Flor de Oro Trujillo, fille du dictateur de la République Dominicaine en 1915. Elle est en admiration devant son père mais celui-ci lui pourrit la vie et la contrôle : comment elle s’habille, qui elle voit, et l’oblige à épouser les hommes qui croisent sa vie ( 9 mariages) . Elle doit représenter son père avec ses hauts et ses bas selon les humeurs de son père.
Les frottements du cœur / Katia Ghanty
Récit d’une jeune femme qui est malade et qui a écrit tout ce qu’elle a vécu durant sa maladie. L’écriture l’a sauvée.
Voici les résumés de nos lectures du jeudi 28 septembre 2023
Le chemin des estives / Charles Wright
Voici une histoire vraie. Deux jeunes aspirants jésuites partent pendant 4 semaines et vont marcher 700 km à pied à travers la France. Ils doivent faire ce pèlerinage pour être acceptés. Ils doivent vivre de charité sans demander l’aide de l’église.
Ils découvrent à quel point c’est difficile d’être mendiant de nos jours.
Ce livre est une remise en question de la foi.